Suite aux attentats de janvier et aux réactions suscitées pour combattre les comportements racistes, le partenariat liant la LICRA au ministère de L’Education Nationale vient d’être renouvelé. Cette convention implique la LICRA dans les mesures de responsabilisation des élèves, mais également dans la formation initiale et continue des enseignant-e-s. Une nouvelle brochure éditée par la LICRA « 100 mots pour se comprendre contre le racisme et l’antisémitisme » a été mise à disposition des enseignant-e-s sur « Eduscol ». Cette initiative de Najat Vallaud-Belcacem nous apparaît partisane et dangereuse, car si la LICRA a pour objectif affiché la lutte contre le racisme et en particulier celle contre l’antisémitisme, son dessein est en partie politique. Il s’agit de faire taire toute voix critique vis à vis d’Israël et de sa politique de colonisation en associant antisémitisme et antisionisme, amalgame bien présent dans la brochure de la LICRA qui, à bien des égards, apparaît comme un texte de propagande pro-israélienne. Les exactions et crimes, commis par les gouvernements israéliens successifs, à l’encontre du peuple palestinien dénoncés depuis des décennies par les ONG et l’ONU sont passés sous silence. La nature théocratique d’Israël, que les auteurs n’interrogent pas, induit des discriminations raciales inadmissibles y compris envers les citoyen-e-s israélien-nnes d’origine arabe ou africaine . On est donc loin du « vivre ensemble » que voudrait prôner la ministre, l’idéologie diffusée est davantage propice à exacerber les conflits qu’à combattre le racisme. « Ensemble ! » dénonce ce partenariat comme une prise de position inacceptable et demande le retrait de cette  publication de la LICRA d’un site officiel  de l’EN.