Le vendredi 11 mars 2011 avait lieu le plus important séisme mesuré au Japon. Il provoquait un tsunami et le ravage de près de 600 km de côtes. A cette catastrophe s’est ajouté le cauchemar nucléaire avec la destruction partielle de la centrale de Fukushima administrée par Tepco.
À ce jour, le bilan est dramatique : 15 884 morts et 2 636 disparus et, si l’on en croit les autorités, 1 656 personnes sont décédées depuis de stress et de complications de santé. Les deux tiers des 154 000 sinistrés (soit 8 % de la population de la préfecture de Fukushima) vivent toujours dans des logements provisoires…
Après Tchernobyl et maintenant après Fukushima, nous savons que s’accroît le risque d’accidents nucléaires aux effets non maîtrisables et d’une ampleur incommensurable.
À l’heure ou EDF a pour projet de gaspiller 100 milliards d’euros dans un programme de rafistolage des vieux réacteurs français, l’engagement d’une transition énergétique revêt un caractère d’extrême urgence.
Solidaires avec le peuple japonais qui refuse majoritairement la poursuite de la folie nucléaire, nous soutenons et participons aux mobilisations en France à l’occasion de la commémoration du 11 mars mais aussi pour la fermeture des centrales vieillissantes dont les incident répétés menacent la santé des travailleurs du nucléaire et des populations.
Pour « Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire », membre du Front de gauche, la sobriété et l’efficacité énergétique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre doit être l’élément central de toute politique énergétique.
Une sortie volontariste et planifiée du nucléaire, portée par le débat démocratique, avec pour objectif de remplacer les systèmes actuels de production fondés sur l’usage des énergies carbonées par des énergies renouvelables et alternatives, est nécessaire tant pour des questions de sûreté que de gestion des déchets.
Cet objectif passe par la diversification des ressources énergétiques, l’organisation de la production et de la distribution dans le sens de l’égalité d’accès sur le territoire et hors de la logique du profit, ainsi que par un redéploiement massif de la recherche et des investissements en faveur des énergies renouvelables.